Les colonies les plus florissantes et les plus importantes des Grecs furent celles des côtes d’Asie Mineure (la Turquie actuelle) et de la Grande Grèce. Le terme de “Grande Grèce” indiquait l’ensemble des villes fondées par les Grecs le long des côtes de l’Italie du Sud et de Sicile, telles Cumes, Naples, Tarente, Sybaris, Agrigente, Selinonte, Paestum et Velia.
12 jours / 11 nuits sur place
1er jour : PARIS ou PROVINCE / PALERME
Rendez-vous à l’aéroport. Assistance aux formalités d’enregistrement et de police. Envol à destination de Palerme.
Arrivée à Palerme en début d’après-midi.
Capitale de la Sicile avec plus de 700 000 habitants, Palerme a longtemps été célèbre pour sa beauté. Cette splendeur est aujourd’hui révolue, mais le charme de la ville tient peut-être précisément au mélange de grandeur et de misère qui la caractérise.
Début des visites de la ville :
La cathédrale est un édifice hybride : le dôme contraste étrangement avec la pierre aux couleurs de désert, le porche sculpté et la décoration mauresque de la façade. L’intérieur baroque, vert et gris, est une oasis de fraîcheur où se trouvent les tombeaux des rois normands de style romano-byzantin.
Le palais des Normands évoque plus au premier abord la puissance espagnole que le dynastie des Hauteville ; mais, au sein de l’immense construction, la chapelle Palatine resplendit de tous ses ors.
La chapelle Palatine, dédiée à Saint Pierre, est sans doute l’œuvre la plus achevée de ce style composite qui fleurit en Sicile sous le règne des Normands. Toutes les formes d’art de la Méditerranée sont rassemblées ici. Fondée en 1132 par Roger II, la chapelle fut consacrée en 1140. Les cultures byzantine, arabe, normande et sicilienne convergent dans son architecture et lui donnent un charme unique. Ses mosaïques dorées évoquent les départs des croisades sur le port de Palerme. Dans la pénombre, les mosaïques byzantines se dévoilent peu à peu. Le Christ Pantocrator trône dans la coupole, entouré de huit archanges et de huit saints. Des scènes bibliques, encadrées de motifs décoratifs d’inspiration musulmane, sont représentées sur les parois.
Installation à l’hôtel. Dîner et logement.
2ème jour : PALERME
Petit déjeuner.
Continuation de la visite de Palerme.
Le Musée archéologique, installé dans un monastère du XVIIe siècle, recèle des trésors de l’époque classique. Des figurines égyptiennes représentant des prêtres au visage énigmatique, trouvées près de Mozia, des sarcophages puniques, décorés de visages aux traits sémitiques, la célèbre “pierre de Palerme”, véritable généalogie des dynasties des pharaons, et un décret grec gravé dans le bronze, exhumé à Ségeste, y sont exposés.
Déjeuner.
La Martorana, reconnaissable à son élégant campanile orné de fines colonnes. L’intérieur la nef est recouverte de magnifiques fresques du XVIIIe siècle éclipsées pourtant par les mosaïques qui resplendissent dans la partie haute. Il s’agit d’œuvres appartenant au plus pur style byzantin du XIIe siècle, antérieures probablement à celles de la chapelle Palatine.
Le château de Zisa. Cet ancien palais des rois normands fut bâti dans le style arabe sous Guillaume Ier (1154) et son fils Guillaume II.
Sur les pentes du mont Barbaro, brûlée par le soleil, le temple baigne dans la même solitude étrange. Avec le théâtre, il est le seul témoin important ou presque de Ségeste. Le temple dorique construit vers 430 av. J.-C. est resté inachevé, mais il n’en est pas moins beau. Le théâtre a été taille dans le roc au sommet du Mont Barbaro. Comme toile de fond, un panorama grandiose jusqu’au golfe de Catellammare.
Continuation pour la visite d’Erice, adorable cité médiévale ceinte de murailles édifiées par les Phéniciens puis par les Normands. Une partie des remparts phéniciens a subsisté, ainsi que quelques dalles de pierre gravées de symboles puniques datant du Ve s. av. J.-C. Cette ville mystique fut fondée par les Elymes, venus de Ségeste, qui vénéraient la Vénus Erycine, déesse de la fécondité. La légende voulait que, chaque printemps, la déesse s’envolât au milieu d’une escorte de colombes pour passer quelques temps dans sa retraite de Sicca Veneria, l’actuelle ville tunisienne d’El Kef. Longtemps dépendante de Carthage, la cité fut conquise par les Romains durant la première guerre punique, en 241 av. J.-C. Les peuples de Méditerranée qui succédèrent aux Elymes assimilèrent la déesse mère à leur propres rites, et le site conserva son caractère religieux. Les Romains perpétuèrent les pratiques du culte de Vénus Eryce, notamment la prostitution sacrée à laquelle se livraient les gardiennes du temple.
Déjeuner.
Départ pour l’île Mozia.
Les phéniciens fondèrent, au VIIIe s. av. J.-C., une colonie qui allait devenir l’une des principales places fortes carthaginoises en Sicile. L’île est entourée de murailles d’époque punique. A l’intérieure des remparts, on a localisé le tophet, une nécropole dorique, la maison des mosaïques dont le péristyle dorique entoure un pavement de galets blancs et noirs, figurant des animaux en lutte.
Dans le musée Whitaker, vous découvrirez le Jeune Homme à la Tunique, découvert à Mozia en 1979. cette œuvre remarquable en marbre date de 480 av. J.-C.
Continuation pour Marsala.
C’est avant tout une forteresse où le vin est roi : dans les entrepôts du port, à l’abri des fortes murailles qui évoquent une puissance séculaire, le “marsala” a des couleurs d’or ancien.
Visite du musée du Cap Lilibeo, il abrite l’unique navire punique connu à ce jour. Une autre salle et on découvre des mosaïques romaines représentant un chien enchaîné et la Gorgone Méduse.
Enclave grecque au milieu de la Sicile africaine. Dans le chaos des temples abattus, se lit encore la violence des combats et des séismes qui mirent fin aux jours de la grande cité grecque : les temples du plateau de Marinella ; l’acropole qui était jadis divisée en quartiers par deux grandes artères se coupant à angle droit, le sanctuaire chthonien de la Malophoros, en ce lieu devait être honoré une Mère Sicane qui, sous l’influence grecque s’identifia avec Déméter “porteuse de fruits”, perpétuant le culte de la divinité fécondante et dispensatrice de vie. Sélinonte est un lieu enchanteur.
Déjeuner.
Départ pour Eraclea Minoa, fondée par Sélinonte à la fin du VIIe s. av. J.-C., la ville fut d’abord appelée Minoa en souvenir d’une île qui se trouvait près de Megare Nisaia. Pour rendre Minoa plus puissante, les habitants de Sélinonte firent appel, en 488, aux Spartiates d’Euryléon qui donnèrent à la cité le nom d’Heraclea. Vous y découvrirez des murailles romaines, des habitations de l’époque hellénistique et un théâtre.
Départ pour Agrigente.
Berceau de Siciliens d’exception, comme le philosophe Empédocle, le dramaturge Pirandello et le romancier Sciascia.
Installation à l’hôtel. Dîner et logement.
5ème jour : AGRIGENTE
Petit déjeuner.
Visite du musée archéologique national : au cours de cette visite, vous constaterez que la sculpture est peu représentée mais que l’art de la terre cuite a donné des œuvres admirables dans lesquelles les influences ioniennes sont très sensibles.
Les quartiers hellénistico-romains, rassemblant, sur 10 000 m², des maisons de type hellénistique ou italique, certaines gardent des restes de peinture et des pavements en mosaïques où l’on reconnaît entre autres les motifs géométriques en noir du 1er s apr. J.-C. ; d’autres plus tardifs reproduisent des plantes ou des animaux.
Déjeuner.
Visite de la vallée des Temples. Les sanctuaires qui s’échelonnent sur cette terrasse présentent une unité remarquable étalées sur près d’un siècle. Ils sont tous doriques et périptères. Dans ce site majestueux se détache au pied des champs d’oliviers le temple de la Concorde ; c’est le temple grec, après le Théseion d’Athènes, le mieux conservé au monde, une des merveilles de la Sicile.
Dîner et logement.
6ème jour : AGRIGENTE / PIAZZA ARMERINA / RAGUSE
Petit déjeuner.
Départ à destination de Piazza Armérina, pour la visite de la villa romaine du Casale.
L’architecture de cette villa est dans la pure tradition des résidences modernes : un ensemble homogène d’un seul tenant. L’architecture a su tirer parti de la configuration du terrain en jouant sur différents niveaux. L’ensemble est harmonieux quoique nettement dissymétrique. Les mosaïques d’inspiration romaine et africaine des 50 pièces de la villa recouvrent plus de 3 500 m². Elles sont réputées dans le monde entier pour leur force d’expression.
Déjeuner.
Départ à destination de Caltagirone. Son nom d’origine arabe (Kalaat) signifie forteresse. On l’appelle aussi la “reine des montagnes” car elle s’accommode très bien des trois collines sur lesquelles elle est construite : rues tortueuses, volées d’escaliers, places irrégulières ; l’architecture baroque qui règne ici a su jouer sur les plans et les niveaux. L’ensemble ne manque pas de charme. S’y ajoutent les notes gaies de la céramique, la spécialité de cette “Faenza della Sicilia” qui, après avoir fourni les patios arabes en azulejos, a voulu à son tour colorer ses façades.
Continuation à destination de Raguse. L’antique Hybla Heraea des Grecs servit de place forte aux Normands puis devint le fief de la dynastie des Cabrera.
Installation à l’hôtel. Dîner et nuit.
7ème jour : RAGUSE / NOTO / PALAZZOLO ACREIDE / SYRACUSE
Petit déjeuner.
Départ à destination de Noto, la plus belle ville baroque de Sicile, à la fois extrêmement théâtrale et profondément pensée (symétrie, sens de l’espace). Lorsque le tremblement de 1693 rasa Noto, le baroque s’épanouissait sur la terre sicilienne. Reconstruire une ville tout entière, c’est un rêve d’architecte. Landolina et Gagliardi, qui recréèrent la nouvelle Noto à une quinzaine de kilomètres de la cité détruite, réalisèrent une œuvre intelligente et harmonieuse qui séduit au premier cour d’œil. C’est un poème de pierre blonde à la gloire du baroque. Noto a été conçue pour être vue depuis le corso Vittorio Emanuelle, les places qu’elle traverse se déploient comme au théâtre : décor de palais, d’églises et de couvents, escaliers monumentaux, volutes de pierre derrière l’écran des palmiers et des cèdres.
Déjeuner.
Continuation pour Palazzolo Acreide, l’ancienne Akrai. Au milieu d’un parc s’élève un amphithéâtre, des carrières et des temples érigés au VIIe s. av. J.-C. par Syracuse.
Visite de la nécropole de Pantalica, puissante cité sicule, particulièrement prospère entre le XIIIe et le VIIIe s. av. J.-C. Les vestiges d’un palais grandiose (Anaktoron) des XIIe - XIe s. av. J.-C. en sont les seuls témoins avec l’immense nécropole creusée dans un plateau calcaire qui domine à pic les vallées de l’Anapo et son affluent, le Calcinara. On y dénombre près de 5 000 tombes (XIIIe - VIIIe s. av. J.-C.), de formes et de dimensions diverses, taillées dans le roc.
Route à destination de Syracuse.
Cette cité qui fut la première puissance maritime de son temps, a toujours vécu en symbiose avec la mer, et cette affinité se retrouve aussi bien dans les légendes locales que dans l’art. La statue voluptueuse de Vénus naissant de l’écume d’une vague exprime bien cet attachement à la mer, ainsi que la fontaine monumentale d’Aréthuse, presque au bout de la pointe sud d’Ortygie, devenue le symbole de la ville.
Installation à l’hôtel. Dîner et logement.
8ème jour : SYRACUSE
Petit déjeuner.
Visite du musée archéologique, il abrite la plus belle collection d’objets d’art préhistorique de l’île. La disposition de musée permet de suivre l’évolution de l’art des temps préhistoriques aux époques grecque, romaine et chrétienne. Il expose les trésors découverts à Syracuse et dans ses colonies. Deux œuvres retiennent particulièrement l’attention : la “la modestie orgueilleuse” de la Vénus anadyomède et la sculpture de l’époque archaïque d’une déesse de la fécondité, assise, allaitant ses enfants.
Visite d’Ortygie, noyau de la Syracuse grecque qui abrite aussi de nombreux monuments baroques, héritage de l’occupation espagnole. Nous y verrons la fontaine d’Aréthuse, le Duomo, qui conserve douze colonnes d’un temple grec encastré dans ses murs, et le temple d’Apollon, témoignage de rapports que les colonies entretenaient avec leur métropole, Corinthe.
Déjeuner.
Visite des vestiges de Neapolis, l’un des quartiers de la ville ancienne : l’amphithéâtre romain, du IVe au IIIe s. av. J.-C., creusé dans le roc, entouré d’arbres. Par ses dimensions (140 m x 119 m), vient tout de suite après ceux de Rome, de Capoue et de Vérone. Le théâtre grec peut accueillir 15 000 spectateurs. Ce chef d’œuvre antique, achevé en 474 av. J.-C., fut réaménagé par Hiéron II au IIIe s. avant notre ère. Les latomies où furent enfermés les prisonniers athéniens après la bataille d’Himère en 480 av. J.-C., et bien sur, “l’oreille de Denys”, grotte humide en forme d’oreille renversée, fut baptisée ainsi, en 1588, par Le Caravage qui pensait qu’elle servait à Denys pour espionner les prisonniers, grâce à un phénomène acoustique d’amplification des sons.
Dîner et logement.
9ème jour : SYRACUSE / TAORMINE / MESSINE
Petit déjeuner.
Visite du château de l’Euryale, c’est sans doute le plus bel ouvrage militaire de l’époque grecque conçu au IVe s. av. J.-C. par Denys Ier. Ce château protégeait le flanc le plus vulnérable de la cité, à la jonction des remparts nord et sud, longs de 32 km, d’une épaisseur exceptionnelle et bordées de douves creusées dans le roc. Le donjon était entouré de cinq tours de 15 m de haut, sur lesquelles étaient installés les catapultes d’Archimède. Des tunnels et des galeries permettaient aux hommes de la garnison de se déplacer plu rapidement d’un point à un autre.
Route à destination de Taormine en cours de route visite du site de Naxos. Elle fut la première colonie grecque de Sicile, fondée, en 735 av. J.-C., par des Eubéens sur une ancienne coulée de lave. Mais elle fut détruite en 403 av. J.-C. par le tyran de Syracuse, Denys, qui voyait en elle l’allié d’Athènes. Le site archéologique occupe le sommet du cap Schiso. Un fragment des murailles grecques subsiste, et le très beau temple d’Aphrodite.
Continuation pour Taormine.
Cette petite cité médiévale, empreinte d’hellénisme, regarde devant soi la longue silhouette de l’Etna. Lauriers roses sur bleu ionien. Le théâtre grec ouvert sur l’Etna. Le regard qui bascule vers la mer piquée d’îlots, festonnée de criques et de promontoires. Taormine, un site incomparable. Pour ce Saint-Tropez sicilien, pas besoin de marraine aux cheveux blonds ; il a suffi de l’engouement de voyageurs allemands, français et surtout anglais qui, au XIXe s., découvrirent ce balcon marin et en firent le havre de leur de leur romantisme.
Déjeuner.
Visite du théâtre grec. Tout comme à Ségeste ou à Syracuse, les Grecs choisirent ici un merveilleux décor pour implanter leur théâtre à l’acoustique parfaite. Le panorama participait ainsi au spectacle. Du sommet des gradins vous aurez une vue magnifique sur la côte jusqu’à la Calabre, et emplissant la moitié du ciel de sa masse : l’Etna couvert de neige et qui fume.
Route à destination de Massine.
Installation à l’hôtel. Dîner et logement.
10ème jour : TAORMINE / MESSINE / REGGIO DI CALABRIA / TINDARI
Petit déjeuner.
Traversée en ferry-boat à destination de Reggio di Calabria.
Visite du musée National. C’est sans doute de tout le Midi celui qui illustre le mieux la vie en Grande-Grèce et les rapports qui existaient entre la culture indigène et celle des colonisateurs hellènes. C’est toute la Calabre de la préhistoire au Moyen Age que présentent ses riches collections, mais aussi les fameux bronzes de Riace découverts le 16 août 1972 sur la côte ionienne, par 7 à 8 mètres de fond. Les deux statues devaient faire partie du chargement d’un navire qui fit naufrage.
Retour pour la Sicile et traversée une nouvelle fois du détroit de Messine en ferry-boat.
Déjeuner.
Visite du site de Tindari, nom chrétien deTyndaris, fut l’une des dernières colonies grecques de Sicile. Cette cité fut fondée, en 396 av. J.-C., par Denys l’Ancien, comme avant poste contre les invasions carthaginoises. Juché sur un promontoire escarpé déjà habité à l’âge de bronze, cette ville fut d’abord peuplé par les Grecs qui avaient fui la guerre du Péloponnèse, et qu’on appelait les frères d’Hélène de Troie. Les remparts du IIIe siècle av. J.-C. et le théâtre gréco-romain taillé dans un superbe site naturel dominant la baie. Le décumanus relie le théâtre à une basilique voûtée de l’époque d’Auguste qui marquait l’entrée de l’agora, où avaient lieu les cérémonies et les fêtes. A côté s’étendent les vestiges de thermes romains, de villas, d’échoppes et de tavernes. Les thermes sont décorées de mosaïques représentant des dauphins, des taureaux, des guerriers ainsi que la Trinacrie, ancien symbole de la Sicile.
Installation à l’hôtel. Dîner et logement.
11ème jour : TINDARI / CEFALU / PALERME
Petit déjeuner.
Départ à destination de Cefalù. Nichée au pied d’une falaise qui semble à tout moment pouvoir l’écraser de sa masse de calcaire, la cité abrite la rivale de la cathédrale de Monreale. Bâtie en 1130 par le roi Roger II. La cathédrale de Cefalù a été construite sur les ruines d’un temple. Des colonnes romaines et byzantines bordent la nef centrale et supportent des arches romanes. Les lumineuses mosaïques des hauts-plafonds comptent parmi les plus anciennes œuvres d’art commandés par les Normands.
Déjeuner.
Départ à destination de Solonte, l’antique Soloeis ou Solus, situé à 217 m d’altitude sur une hauteur du mont Catalfano, dominant la mer et un merveilleux paysage. L’urbanisme régulier de la ville, le plan des maisons, le théâtre dénotent une nette influence hellénistique. Sous la domination romaine Solonte demeure prospère et garde son caractère punique.
Continuation pour Bagheria. Aux XVIIe et XVIIIe s., cette ville était un lieu de villégiature aristocratique. Quelques villas éparses dans la cité actuelle témoignent de ces temps révolus.
Visite de la villa Palagonia. Edifiée en 1715 selon une ligne courbe, elle est célèbre pour les statues de monstres qui bordent son toit. La plupart d’entre eux sont le fruit de l’imagination du prince lui-même.
Continuation à destination de Palerme.
Installation à l’hôtel. Dîner et logement.
12ème jour : PALERME / MONREALE / PARIS ou PROVINCE
Petit déjeuner.
Départ pour la visite de la cathédrale et du cloître de Monreale. Le Duomo bâti d’un seul élan au moment où l’architecture normande de Sicile atteignait sa plénitude. Il est le plus bel exemple mais aussi le chant du cygne car sa construction (1174) fut réalisé sous Guillaume II, le dernier vrai roi normand. On ne serait dater avec précisions les magnifiques mosaïques qui en tapissent le sanctuaire et la nef : certains experts estiment qu’elles furent achevées en 1100, d’autres soutiennent que les Vénitiens n’achevèrent que vers 1250 le travail commencé par les Byzantins. Quoi qu’il en soit, elles n’ont d’égales, en Europe que celles de Sainte Sophie, à Istanbul. Le cloître roman est sans doute l’un des plus beaux du monde. Guillaume II le fit construire par des moines bénédictins. Deux cent vingt-huit colonnettes de marbre blanc soutiennent de petites arcades arabes. Les mosaïques incrustées et les arabesques gravées dans la pierre des colonnettes rappellent l’Alhambra de Grenade.
Visite du palais Abatellis. Peintures et sculptures sont dominées par trois chef-d’œuvre : la fresque du Triomphe de la Mort, le buste d’Eléonore d’Aragon et la célèbre Annonciation d’Antonello da Messina.
Déjeuner.
Transfert en cours d’après-midi à l’aéroport de Palerme. Assistance aux formalités d’enregistrement et de police.
Envol à destination de la France. Arrivée en soirée.
FIN DE NOS SERVICES.
NOTRE FORFAIT COMPREND :
le transport aérien Paris ou Province / Palerme / Paris ou Province sur vol régulier
les transferts aéroport / hôtel / aéroport
le logement en chambre double avec sanitaires privés en hôtels 3* et 4* normes locales
la pension complète du dîner du 1e jour au déjeuner du 12e jour
les visites et excursions mentionnées au programme
un guide local parlant français
un accompagnateur TERRES DE REVE
les assurances responsabilité civile, accidents, rapatriement et bagages
NE SONT PAS INCLUS :
les boissons, les extra et les dépenses de nature personnelle
les entrées aux sites et musées
les taxes d’aéroport
les pourboires aux guides et chauffeurs
le supplément chambre individuelle
l’assurance annulation
FORMALITES DE POLICE POUR LES RESSORTISSANTS FRANCAIS :
carte nationale d’identité ou passeport en cours de validité.
Les musées nationaux et provinciaux italiens pratiquant une politique d’entrée gratuite pour les moins de 18 ans et les plus de 65 ans (sur présentation de la carte d’identité), nous avons pris le parti de ne jamais inclure ces droits dans le montant de nos forfaits (sauf indication contraire). Les participants non concernés régleront leurs entrées sur place (prévoir aux alentours de 120 € pour l’ensemble des visites non incluses).